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A l'attention de la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l'homme

 

 

Requérant : victime présumée

Nom et Prénom : LEJMI Zied                                            Sexe : Masculin

Date et lieu de naissance : 31/12/1972 à Tunis              N°CIN (carte identité nationale): 05293751

Nationalité : Tunisienne                                                      Numéro Passeport : Z 209866

Situation Familiale : Célibataire                                        Numéro de téléphone : +216 71 51 23 18

Profession : néant                                                               Adresse E-mail : ziyed_lajmi@yahoo.fr

Adresse actuelle : Cité Mustapha Khaznadar ( STAR ) Bloc Ibn El aghleb Appt N°26 Khaznadar Bardo  2017 Tunis Tunisie

 

Etat partie opposé : République de TUNISIE

Chers Messieurs,

J'ai l'honneur de venir par la  présente vous faire part des obstacles que j'ai  rencontrés en vue de mener une action en justice. En fait, la plainte que j'ai déposée au Tribunal de Première instance de Tunis il y a neuf mois n'a finalement pas abouti à cause de la fausse application de la loi, voire même de sa violation.

Etant donné que la plainte N°7043731/05 du 08/12/2005 a été classée par le Procureur de la République ( ci-après abrégé P.R.) en date du 12/12/2005 et dont l'attestation de classement sans suite ne m'a été délivrée qu'au 02/01/2006, alors j'ai décidé de me constituer partie civile en demandant l'ouverture d'une information auprès du Juge d'Instruction ( ci-après abrégé J.I.) comme le dispose l'article 36 du Code de Procédure Pénale ( Loi N°68-23 du 24 juillet 1968 ).

Cependant, on m'a refusé de recevoir ma demande de constitution de partie civile ( ci-après abrégée D.C.P.C.) sous prétexte de l'impossibilité de l'adresser au J.I. et ce malgré que l'article 39 du Code de Procédure Pénale ( Loi N°68-23 du 24 juillet 1968 ) l'autorise.

Par suite, j'ai fait de cette erreur de droit le 30/01/2006 l'objet d'une pétition auprès du Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme mais sans résultat. J'ai donc fait appel le 05/04/2006 au Médiateur Administratif (Cabinet Présidentiel) pour intervenir mais aussi en vain. Par conséquent, j'ai été obligé de présenter ma D.C.P.C. au P.R. et ce en date du 01/06/2006.

En revanche, on m'a refusé de nouveau d'accepter ma  D.C.P.C. sous prétexte de manque de pièces à fournir telles que : -La copie originale de l'attestation de classement sans suite - La copie légale de l'information - L'énonciation du fait poursuivi et le texte de loi qui le réprime et ce tout en sachant que l'exigence de ces éléments n'a rien de légal d'autant plus qu'il n'avait pas eu d'informé.

En conséquence et étant à bout, j'ai transmis le 12/06/2006 une réclamation à la Présidence de la République dans laquelle j'ai allégué toutes les difficultés que j'ai rencontrées en vue de me constituer partie civile mais on m'a refusé d'en donner suite.

Finalement et ayant échoué à solliciter l'intervention des autorités, j'ai opté pour la voie judiciaire en présentant le 02/08/2006 une requête au Procureur Général près de la Cour d'appel de Tunis afin de réviser la décision du P.R. pour avoir exigé des documents non prévus par la loi.

Toutefois, j'ai été vraiment surpris d'apprendre que non seulement ma requête a été ignorée mais aussi que je serai dans l'obligation de mener l'action publique sous ma propre responsabilité tandis que cela a été explicitement exprimé dans ma  D.C.P.C. .

Au bout du compte, vous pouvez constater que les autorités ont toujours refusé d'intervenir dans l'intérêt de la loi et de sa primauté ce qui laisse fortement supposer la mainmise exercée sur le pouvoir judiciaire et ce au moins pour les représentants du Ministère Public puisqu'on ne m'a pas permis de présenter ma D.C.P.C. au J.I. ni d'avoir recours à la Cour de cassation de Tunis pour attaquer la décision du P.R. comme si on voulait éviter que l'affaire passe par les magistrats et m'entraînant ainsi dans un cercle vicieux de moyens dilatoires en vue de me dissuader de finaliser la procédure.

En effet, toutes les informations qui suivent - afférentes à ma plainte sus-indiquée - sont à caractère personnel et cela risque de porter atteinte à la vie privée des personnes concernées c'est pourquoi je vous prie, Messieurs, de ne pas rendre leurs identités publiques.

En réalité, le principal suspect contre qui j'ai porté ma plainte est devenu un protégé des autorités en Tunisie après la tentative d'attentat dont il prétendait être la victime en mai 2000.

Il s'agit de Monsieur Riad Ben Fadhel, l'ancien rédacteur en chef de la version arabe du mensuel " Le Monde Diplomatique", qui suite à la parution de son article de presse ( intitulé : "En finir avec le syndrome de Carthage" ) dans le quotidien français " Le Monde " et dans lequel il attaquait le Président de la République Tunisienne, Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, a dénoncé l'exécutif en justice pour l'infraction d'une ébauche d'assassinat mais l'enquête judiciaire a débouché sur la thèse d'une tentative de suicide et l'affaire a été classée.

Dans cet ordre, il a obtenu des autorités un arrangement à l'amiable dans la mesure où on lui donne plein pouvoir et qu'il jouit d'une immunité clandestine car il n'est pas par hasard que ma plainte a été classée sans suite et surtout qu'elle n'a jamais abouti.

Par ailleurs, l'un des faits pour lesquels je le poursuis est d'avoir profité de toutes les aptitudes qu'il a acquises de ses relations avec les dignitaires du régime qui avaient abusé de leur pouvoir en vue de me priver de l'exercice de toute activité professionnelle et pour m'empêcher de gagner ma vie et ce depuis des années ( dès l'an 2001).

Evidemment, l'origine de ces représailles est la contamination par un champignon microscopique pathogène appelé : « Candida Albicans » engendrant une maladie transmissible et chronique, à savoir : la Candidose qui m'a fait subir il y a environ dix ans.

C'est le syndrome de Candidose et ses symptômes s'expliquent  surtout par des trous de mémoire, faiblesse de concentration, labilité de l'attention, perte de repères logiques, perte du contrôle d'impulsions, troubles obsessionnel - compulsifs, dépression, confusion mentale et bien d'autres problèmes physiques non moins dangereux.

L'objectif de ma contamination était de me permettre d'être partie intégrante d'un réseau qu'il a formé par les dizaines de personnes malades en faisant d'elles des complices dans le cadre de sa stratégie de règne sur les marchés aussi bien de la communication publicitaire que des autres secteurs d'activité économique.

A cet effet, les équipes de travail dans son agence conseil en communication ( IMPACT ) dont je faisais partie changent toutes les années pour avoir un plus grand nombre de complices qui seront des agents de renseignements placés chez des concurrents et ayant pour mission l'échange d'informations professionnelles d'ordre confidentiel de manière à déjouer toute concurrence et agir en conséquence.

Immanquablement, toute personne atteinte de ladite maladie a une mémoire impulsive dans la mesure où elle se souvient involontairement du complément d'information qu'elle a déjà prononcé ou entendu et le décline inconsciemment du moment qu'on lui répète ce qu'elle a enregistré auparavant.

Ainsi, on a une mémoire défaillante qui ne fonctionne plus d'ores et déjà  que d'une façon dépendante de la répétition de toutes paroles énoncées précédemment.

Néanmoins, ce qui me privait d'être intégré au réseau présumé est que je ne répondais surtout pas à un critère spécifique des troubles exigés : un symptôme indispensable.

Ce symptôme devient un trait saillant dans le comportement de toute personne touchée par la Candidose. Pour le déceler, il faut surprendre le contaminé en lui répétant ses propres propos pour qu'il soit bouleversé, voire énervé et cela apparaît visiblement sur les traits de son visage grâce au renfrognement et dans le mouvement de sa tête qui bouge involontairement en hochant, de façon embarrassante : un tic par excellence.

Alors, le manque de ce tic qu'il a si longtemps observé chez moi l'a considéré comme étant un alibi contre mon retour à la vie active compte tenu du risque de révélation  du symptôme chez lui si jamais je serai rembauché.

Selon lui, je présentais tellement de danger au réseau présumé qu'il n'a pas hésité à déployer les grands moyens pour m'obliger à garder le silence dans l'espoir d'attraper le tic et de réintégrer la vie professionnelle, en l'occurrence.

Vous remarquez donc que ma plainte a été classée sans suite bien que j'aie apporté tant de preuves à l'appui. Le pire, c'est qu'elle n'a jamais abouti en raison de l'atermoiement à l'infini.

Bien plus, aucun des avocats auxquels j'ai demandé d'entamer le procès ne l'a accepté.

Tout cela prouve qu'il entretient des rapports de force avec les autorités à tel point qu'elles sont prêtes à franchir les barrières de la loi à seule fin de lui assurer l'impunité.

C'est pourquoi, après avoir épuisé toutes les mesures de recours internes, je vous prie, Messieurs, d'intervenir auprès des autorités tunisiennes pour ne pas faire obstacle au droit que j'ai en tant que partie lésée de me constituer partie civile conformément à la législation et les règles en vigueur et pour ne pas faire obstruction à la justice.

Je vous prie, Messieurs, d'agréer mes sentiments les meilleurs.

En foi de quoi j'ai signé à Tunis, le : 10/10/2006

Zied LEJMI